Le Centre national pour le développement du sport s’ouvre au mécénat

Principal outil du financement du sport au niveau national, le CNDS pourra dorénavant recevoir des dons de partenaires privés, notamment dans le domaine du sport-santé. Deux entreprises sont déjà pressenties : Coca Cola et Ferrero… L’information avait été escamotée par le récent remaniement de gouvernement. Elle marque pourtant un tournant historique dans le financement du sport en France. Le 25 mars, le conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS) s’est prononcé en faveur du recours au mécénat. Le CNDS, établissement public sous tutelle du ministère des Sports financé par un prélèvement sur les jeux exploités par la Française des jeux et sur la cession des droits de diffusion télévisuels du sport, pourra dorénavant recevoir des dons de partenaires privés. La délibération prévoit l’autorisation pour le CNDS d’accueillir des fonds provenant du mécénat. Pour chaque projet proposé par une entreprise privée, une convention sera signée avec le CNDS. Toutes les conventions porteront sur une action particulière, sur le modèle du mécénat culturel qui permet de subventionner, par exemple, une exposition précise. Dans le domaine du sport, les actions visées pourraient concerner en priorité le sport-santé.

07/05/14 – – Localtis – Jean Damien Lesay

Le Sénat veut couper le cordon entre les collectivités et le sport professionnel

Face à l’émergence du « sport business » et dans un contexte financier plus que tendu pour les collectivités, la mission sénatoriale sur le sport professionnel et les collectivités territoriales préconise, dans un rapport qui sera présenté en séance publique en juin, une véritable « révolution sportive », et formule trente propositions pour remettre en cause le modèle actuel des aides publiques aux grands clubs et au sport professionnel en général. […]

les sénateurs jugent l’implication des collectivités territoriales « contrainte et désordonnée ». Et c’est la légitimité même de leurs aides qui, selon la mission, fait débat aujourd’hui. Pour elle, « il n’est plus acceptable de voir les clubs s’engager dans une inflation des dépenses salariales pour recruter les meilleurs joueurs alors que les collectivités assument seules les investissements dans les équipements sportifs sans bénéficier des recettes des droits télévisés ». […]

Autre mesure spectaculaire pour soulager les finances des collectivités : le transfert progressif de la propriété des enceintes sportives aux clubs professionnels et aux fédérations. Toutefois, les rapporteurs souhaitent « permettre aux collectivités qui le souhaitent de conserver la propriété de leurs infrastructures sportives professionnelles » tout en les incitant à en déléguer la gestion aux clubs résidents. Autre mesure-phare proposée dans le rapport : limiter le montant des fonds publics alloués à la construction des nouvelles enceintes sportives réservées au sport professionnel à 50% du coût total, et surtout proscrire le recours aux partenariats public-privé (PPP) par les collectivités territoriales pour financer de nouveaux stades. […]

05/05/14 – Localtis – Jean Damien Lesay

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Strasbourg : Le Bois Habille Le Gymnase Des Deux Rives

Le mariage du bois et du métal permettra au gymnase des deux rives de répondre aux exigences techniques et esthétiques de la ville de Strasbourg, dans l’ancienne zone portuaire en voie de mutation urbaine. L’acier pour la finesse, le bois pour la protection incendie, l’isolation thermique et l’image environnementale : grâce à cette répartition des tâches mise en musique par le bureau d’études Sedime, l’agence d’architecture Zundel et Cristea livrera cet automne une salle de sports de deux étages. Au second niveau, un nombre réduit de fenêtres répond à la demande de faible luminosité nécessaire à la pratique de l’escrime.

Sous un plafond animé par une résille de bois au rez-de-chaussée, les amateurs de sport de balles bénéficieront, sur trois côtés, des vitrages verticaux encadrés par les lames de mélèze. Ces poteaux courent sur les deux étages et encadrent les murs manteaux préfabriqués près de Toulouse dans l’usine Satob, fournisseur de Fargeot, autre filiale du groupe Vinci et titulaire du lot bois. Dans un environnement urbain dense, la manutention des éléments du mur a concerné des pièces couvrant jusqu’à 16 m de haut, pour 2,40 m de large. Ces murs coffrant imposent leur dimension au gros œuvre, contraignant le maçon Hirschner à un exercice de précision inhabituel. […]

lemoniteur.fr – Lire l’article