L’Agence nationale du sport créée pour « mieux faire ensemble »

La gestation aura été longue et l’éclosion difficile, mais elle est née. Un arrêté du ministère des Sports daté du 20 avril 2019 porte approbation de la convention constitutive du groupement d’intérêt public (GIP) dénommé Agence nationale du sport. La nouvelle venue a été présentée à la presse mercredi 24 avril au stade de France, à Saint-Denis. Dans la foulée, s’est tenu son premier conseil d’administration..[…] Sur ce sujet important – car les financements aux équipements de proximité dépendront directement de ces instances régionales –, le lancement de l’agence a été l’occasion d’apporter un éclairage par la voix de Jean-Paul Omeyer, représentant de l’association Régions de France et président de la commission sport du Grand Est où une expérimentation est actuellement mise en place : « Nous n’allons pas décliner l’agence, mais la gouvernance sur le territoire, avec l’agence comme partenaire incontournable. Une fois de plus, l’objectif est de mettre tout le monde autour de la table, sans chef de file, pour répondre avec souplesse aux attentes de chaque territoire, car on ne peut pas avoir la même politique sportive en Île-de-France et dans la Meuse. ».[…] 25/04/19 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire la suite

Roland-Garros : découvrez le nouveau court Simonne-Mathieu, signé Marc Mimram

Ce terrain de jeu situé à la porte d’Auteuil, à Paris (XVIe), hybride une arène sportive et une serre tropicale. Deux mois avant l’ouverture des Internationaux de France de tennis 2019, un nouveau court a été inauguré le 21 mars 2019 au stade Roland-Garros à Paris (XVIe). Il porte le nom de Simonne Mathieu, victorieuse du tournoi simple dames en 1938 et 1939. L’enceinte de 5000 places est implantée dans le jardin des serres d’Auteuil, entre l’orangerie et le boulevard périphérique.[…]   22/03/19 – Lemoniteur.fr – Lire la suite

Agence nationale du sport : derniers réglages avant décollage

La composition des membres fondateurs de la future agence est désormais actée, y compris s’agissant des représentants des collectivités locales. On en sait aussi plus sur son financement et sur ses déclinaisons territoriales, même si celles-ci ne sont pas pour tout de suite La création de l’Agence nationale du sport (ANS) s’approche – elle devrait intervenir courant avril – et ses contours définitifs apparaissent. La composition des membres fondateurs est désormais connue. L’État en sera, bien entendu. À ses côtés, les collectivités territoriales seront représentées par trois blocs : le premier constitué des régions et représenté par l’Association des régions de France (ARF), le deuxième constitué des départements, représenté par l’Assemblée des départements de France (ADF), enfin le troisième sera le bloc communal. Ce dernier, placé sous l’égide de l’Association des maires de France (AMF), comprendra quatre représentants, dont un issu de France urbaine et un autre de l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes). Cette dernière ne fera toutefois pas partie des membres fondateurs du groupement d’intérêt public (GIP), statut sous lequel sera constituée l’agence.[…] L’État met des garde-fous Côté mouvement sportif, les membres fondateurs seront le Comité national olympiques et sportif français (CNOSF) – dont l’assemblée générale a adopté mardi 19 mars à 86% les statuts de la future agence – et le Comité paralympique et sportif français (CPSF). Enfin, les entreprises seront représentées, d’une part, par le Medef, la CGPME, et l’U2P (Union des entreprises de proximité), pour les syndicats patronaux généralistes, et d’autre part, par le Cosmos (Conseil social du mouvement sportif) et l’Union sport et cycle, pour les syndicats patronaux du secteur sportif. Tous seront membres fondateurs de l’agence. Il est également à noter sur le plan institutionnel que les organisations syndicales de salariés auront un représentant, avec voix consultative, parmi les personnalités qualifiées. Pour rappel, les droits de vote se répartiront comme suit : 30% pour l’État, 30% pour le mouvement sportif, 30% pour les collectivités territoriales et 10% pour les entreprises en ce qui concerne la branche développement des pratiques de l’agence. L’État bénéficiera en outre d’un dispositif lui permettant de délivrer un avis conforme sur les décisions qui pourraient porter gravement atteintes à ses intérêts.[…] L’État seul financeur en numéraire Côté financement, les statuts du GIP prévoient une contribution de l’État à hauteur de 350 millions d’euros pour le premier exercice. Les autres membres fondateurs n’apporteront pas de contribution financière directe. Leur tribut au projet sera constitué de savoir-faire, de réalisations mises au service de l’agence ou encore de mise à disposition de personnels, notamment dans le cas des collectivités territoriales pour ce qui concernera l’organisation des déclinaisons territoriales de l’agence. Toujours au chapitre financier, il est à préciser que la branche dédiée au développement des pratiques bénéficiera d’un budget de 200 millions d’euros annuels, contre 90 millions pour le haut niveau. Une enveloppe étant réservée pour assumer les engagements en cours du CNDS (Centre national pour le développement du sport) dont l’ANS va prendre le relais.[…] 26/03/19 – Jean-Damien LESAY – Lire la suite