Tennis : les nouvelles aides de la FFT ont un effet de levier sur les territoires

Lancées il y a un an par la Fédération française de tennis (FFT) dans le cadre son programme Agir et gagner, les nouvelles aides au développement des clubs et de la pratique ont déjà eu un effet de levier sur le nombre de projets subventionnés et sur leur ampleur. Pour l’année 2018, la FFT a engagé plus de 4 millions d’euros, à raison d’une enveloppe moyenne de 19.955 euros par projet, ce qui a eu pour effet de générer plus de 50 millions de travaux, avec pour principaux maîtres d’ouvrage et financeurs les collectivités locales. Surtout, le programme a permis d’accompagner 175 projets venant de l’ensemble des ligues, soit cinq fois plus qu’en 2017. En outre, les instances décentralisées de la fédération (ligues et comités) se sont associées à l’accompagnement fédéral en apportant près de 0,9 million d’euros. En plus de l’apport financier, chaque projet bénéficie d’un avis technique du département des équipements de la fédération avant d’être présenté à un comité d’évaluation qui va s’assurer que les objectifs de restructuration des clubs sont bien remplis. Pour la FFT, « l’aide fédérale n’est pas un forfait mais réellement une aide au développement, variable selon la qualité du projet ».[…] 31/01/19 – Localtis info – Jean Damien LESAY – Lire la suite

Fédérations sportives et collectivités territoriales : deux mondes à rapprocher

Au détour d’un document qui ne les concernait pas de prime abord, les collectivités territoriales vont en apprendre beaucoup sur la façon dont les fédérations sportives les voient. Dans une étude réalisée par Olbia conseil et le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, et intitulée « Etat des lieux des fédérations françaises sportives et membres associés du CNOSF« , le Comité national olympique et sportif français a voulu en savoir plus sur le mode de fonctionnement de ses membres. Si le but était avant tout « de collecter des éléments sur des champs relatifs aux plans de développement [des fédérations] », la question des rapports entre fédérations et collectivités territoriales s’est invitée dans le débat. Parmi les principaux enseignements de l’étude, il faut retenir un « contexte de forte transformation pour les acteurs sportifs nationaux et locaux ». Cela se traduit tout d’abord par des variations en termes de licenciés ces cinq dernières années dans 92% des fédérations : à la hausse pour 59% d’entre elles, à la baisse pour 33%.

Nombre insuffisant d’équipements

C’est parmi les fédérations en perte de vitesse qu’apparaît le premier lien avec les collectivités territoriales. Si « la concurrence de l’offre commerciale » est, pour 57% d’entre elles, le premier facteur explicatif de cette diminution, le « nombre insuffisant d’équipements sportifs » est cité par 33% des fédérations et arrive en deuxième position. Parmi les fédérations qui connaissent une augmentation de leurs licenciés, les principaux facteurs d’explication tiennent dans « l’adaptation de leur offre aux attentes des pratiquants » (74%) et « la capacité à attirer de nouveaux publics » (69%). Quant au « nombre suffisant d’équipements sportifs », il n’est cité qu’en dernière position (2% des réponses). Une des thématiques centrales de l’étude du CNOSF reposait sur la mise en place de plans de développement par les fédérations. Il en résulte que 78% d’entre elles possèdent un plan fédéral de développement de l’offre de pratiques et d’activités, et que 11% sont en phase de réalisation. Mais quand on leur demande comment elles ont bâti leur plan, seules 19% des fédérations mentionnent un partenariat avec des représentants de l’Etat ou des collectivités territoriales. Pour bâtir leur plan, elles ont surtout mis à contribution leurs structures déconcentrées (79%) et dans une moindre mesure leurs clubs (36%), tandis que 38% ont élaboré leur plan « uniquement au niveau de l’instance nationale ». […] 30/01/19 – Localtis Info – Jean-Damien LESAY – Lire la suite

Dans les QPV, les équipements sportifs sont proches mais peu variés

L’accessibilité à pied aux équipements sportifs dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) présente « une bonne couverture mais une offre peu variée ». Telle est la principale conclusion d’une étude de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), réalisée en collaboration avec le commissariat général à l’Egalité des territoires (CGET) et le ministère des Sports, et publiée le 18 janvier. « Une bonne accessibilité aux équipements et services constitue un des facteurs d’attractivité déterminants pour faciliter la vie quotidienne des habitants d’un territoire », explique l’étude dans son introduction. Or, « dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), les habitants effectuent moins de déplacements que les habitants des autres quartiers et utilisent moins souvent la voiture, la marche étant le premier mode alternatif de déplacement ». C’est pourquoi l’ONPV a souhaité analyser l’accessibilité à pied des habitants des QPV aux équipements sportifs.

Des équipements accessibles pour 99% des habitants

L’étude s’appuie sur deux indicateurs : d’une part, la population ayant accès aux équipements en moins de quinze minutes de marche ; de l’autre, le nombre moyen d’implantations d’équipements accessibles dans ce laps de temps pour les habitants du quartier. L’analyse a, en outre, porté sur six types d’équipements dits « structurants » pour une pratique de proximité organisée : bassins de natation, salles multisports, salles spécialisées, équipements d’athlétisme, terrains de grands jeux et courts de tennis. Les terrains extérieurs en libre accès de type city-stades, parcours sportifs ou skateparks étant exclus du champ de l’étude. […] 29/01/19 – Localtis – Damien LESAY – Lire la suite